L’océan peut être sauvage, imprévisible – ou lent et méditatif. Comment s’adapter à ces extrêmes ? Et que nous apprennent-ils ?
À une extrémité du spectre de Christina : le surf de grosses vagues – riche en adrénaline, puissant, rapide. À l’autre : l’apnée – silencieuse, contrôlée, méditative. Deux disciplines qui exigent une présence totale – mais de manière opposée.
« Le surf de grosses vagues m’est venu naturellement. J’ai toujours été attirée par l’adrénaline. Mais l’apnée ? C’est quelque chose que j’ai dû apprendre. Ce n’est pas juste retenir sa respiration – c’est lâcher prise, détendre chaque partie de son corps avant la descente. »
Ce contraste la maintient en équilibre.
« L’apnée m’enseigne à m’adoucir, à écouter, à ralentir. C’est un chemin que je continue de suivre. »
our Christina, la réponse est toujours la même : la respiration.
« C’est le fil conducteur entre les deux sports. La respiration peut m’exciter – ou me calmer. C’est mon point de repère, mon ancrage. Que je m’apprête à prendre une vague ou à m’immerger dans les profondeurs – tout commence par la respiration. »
Elle est devenue partie intégrante de son rituel quotidien – étirements, pauses conscientes, ou simplement du temps passé près de la mer.
« Même si je ne surfe pas, je vais juste m’asseoir près de l’océan. Marcher au coucher du soleil, rester dans la voiture face à la mer – tout ça me ramène à moi. »
L’apnée, dans un silence total, a bouleversé sa perception comme peu de choses peuvent le faire.
« Quand tu plonges, c’est comme si le monde s’éteignait. Tu entends ton cœur, ta respiration, ton corps – mais tout le reste disparaît. »
Là-dessous, pas de compétition. Pas de bruit. Aucun besoin de performer.
« Il n’y a que toi. Et ça change tout. Ça m’a appris à être plus douce avec moi-même, à ralentir, à écouter. Et cela m’a rendue meilleure dans les vagues aussi. »